Les cendres du défunt sont recueillies dans une urne funéraire après la crémation. Celle-ci ne doit pas être gardée à domicile ; selon les volontés du défunt, elle sera inhumée, concernée ou dispersée. Lorsque le crématorium est éloigné du lieu d’inhumation, il faut transporter l’urne funéraire. Comment organiser le transport est-il dans le cas d’un transport par avion ?
Se conformer à la politique commerciale de la compagnie aérienne.
Après le décès d’un proche, le rapatriement de corps surtout par avion s’avère être plus difficile que le transport des cendres dans l’urne funéraire. Selon sa politique commerciale, la compagnie peut accepter ou non les urnes funéraires. Si elle venait à l’accepter, les conditions diffèrent aussi d’une compagnie à une autre.
Ainsi, alors que certaines compagnies n’acceptent que la prise en charge par des services de fret comme dans le cas des cercueils, d’autres tolèrent le transport dans la soute ou en cabine. Enfin, lors de la réservation du billet, il est très important de notifier à l’agence de voyage que vous voulez transporter une urne funéraire.
Se conformer aux mesures de sûreté des aéroports.
Les aéroports appliquent des mesures de sûreté très strictes et pas selon les mêmes critères ; de plus en plus, les politiques de sûreté sont drastiques. Les conditions acceptées dans l’aéroport de départ peuvent être proscrites dans l’aéroport de transit.
Aussi, l’application des règles contenant de l’urne funéraire est susceptible d’une libre interprétation d’un agent de sûreté à un autre. Ainsi, bien que l’embarquement de l’urne ait été approuvé, l’aéroport de transit peut présenter un refus catégorique au cours du contrôle une fois à destination.
Préparer les documents requis.
A minima, les documents requis pour le transport par avion de l’urne funéraire sont : l’acte de décès, la pièce d’identité du défunt et le certificat de crémation. Le certificat de crémation permettra d’éviter toute demande d’ouverture de l’urne par les services de sûreté au moment de l’inspection-filtrage.
Certains pays de destination peuvent demander une autorisation de transport délivrée par le consulat ou les autorités locales. Dans le cas d’un transport intérieur, les démarches à faire n’exigent pas d’autorisation particulière comme c’est le cas pour un transport international.
Bien conditionner les cendres
Lorsque l’urne veut être transportée en soute ou comme bagage à main, il faut s’assurer que l’urne soit scellée et soit faite dans un matériau incassable qui n’apparaisse pas opaque aux rayons X. Certaines pourraient demander que l’urne soit conditionnée dans un contenant qui permette aux autres passagers de l’identifier comme telle.
Pour le transport en cabine, les dimensions recommandées par la compagnie doivent être respectées. Bien que les cendres soient neutres et donc sans risques pour les passagers assis à côté, son transport est réglementé. Le contenu de l’urne ne doit pas être identifiable par les autres passagers.
Faire son budget
Pour un décès survenu à l’étranger, la volonté de rapatrier une urne demande un peu de dépense. En moyenne, il faut prévoir environ 450 euros pour assurer le transport d’un aéroport à un autre. Ce prix varie cependant en fonction de la destination, de la compagnie, de la durée de réservation, etc. Lorsque vous projetez de confier le transport de l’urne à une pompe funèbre, le budget varie aussi d’une pompe funèbre à une autre.
Faire appel à un professionnel
Se voir refuser le transport d’une urne pour un manque d’informations ou pour le non-respect de telle ou telle condition sera une expérience déplaisante. Pour ne pas se mettre dans l’embarras, il est conseillé de faire recours à un opérateur funéraire mandaté.
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