Le vide occasionné par la perte d’un être cher ne peut, en aucune manière, être comblé. Néanmoins, malgré la douleur, chacun de nous doit se faire une raison pour relever la tête et continuer de vivre un pas après l’autre. Toutefois, malgré cet engagement envers la vie, il y a un impératif qu’on ne peut pas contourner : faire son deuil. Pour y parvenir, il faut passer par les quatre étapes suivantes.
1 – Honorer la mémoire du défunt
Dans un premier lieu, honorer la mémoire d’un proche revient à faire les choses comme il se doit. Les fleurs, les bougies funéraires, les plaques commémoratives ou les moments de recueillement nous permettent de lui témoigner nos meilleurs respects pour la dernière fois. Bien que ces différents signes de respect sont spécialement destinés au défunt, il faut savoir qu’ils constituent également un premier pas vers notre prochain équilibre.
Dans un second lieu, honorer la mémoire du défunt revient à respecter ses dernières volontés. Cela commence par la réalisation de l’un de ses caprices journaliers : l’habiller de son tailleur préféré, passer sa chanson préférée et terminer par la lecture de son testament. Afin que le nécessaire soit fait, et qu’aucun détail ne soit omis, il est préférable de confier l’organisation des obsèques à un professionnel en matière de pompes funèbres et de marbrerie.
2 – Lui rendre un dernier hommage
Les mots, les bougies, le silence, sa musique préférée, ses photos ou le fait de personnaliser sa tombe constituent chacun une manière de rendre un dernier hommage au défunt. Cependant, le meilleur des hommages reste les mots. Il faut avoir le courage de prendre la parole lors de la séance d’hommage. Pendant votre prise de parole, ne vous adressez pas au public. Adressez-vous directement au défunt. En pratique, il faut personnaliser votre éloge funèbre en racontant une anecdote, ses réussites ou ses échecs. Terminez votre intervention en lui témoignant votre amour et en faisant vos adieux. Bien que cette action soit riche en émotion, elle a le mérite de vous soulager et de vous consoler.
3 – Éviter de refouler les sentiments
A longueur de journée, vous entendrez les amis et la famille vous remonter le moral en vous disant « Courage ! », « Soit fort ! ». Contrairement aux idées reçues, la meilleure des choses est de faire le contraire, car refouler les émotions ne fait que retarder votre processus de guérison. A titre informatif, pleurer c’est déjà reconnaître, accepter et combler le vide laissé par le départ d’un être cher. Dès lors, le processus de rétablissement psychologique a déjà commencé. Il faut savoir que s’encourager et éviter de succomber à ses émotions est un acte de courage passager mais certainement, le processus de guérison accéléré pour le long terme est voué à l’échec.
Il est scientifiquement prouvé que la souffrance spirituelle a des impacts corporels et psychologiques très graves. En effet, dans ce cas là, les risques de troubles psychosomatiques sont très probables. Ils commencent par un mal de tête, s’aggrave par des malaises digestifs et finissent par une dépression nerveuse. Ainsi, au lieu de refouler ses émotions, il est préférable de s’en libérer.
4 – Lui permettre de vivre en vous
Se remettre du décès d’un ami, d’un collègue, d’un conjoint ou d’un membre de la famille est une expérience traumatisante. Personne ne peut déterminer la durée d’un deuil.Comme on le dit, le temps est le meilleur des remèdes pour oublier. Cependant, il faut savoir que l’objectif n’est pas d’oublier notre défunt. Cela est impossible. Au contraire, faire son deuil consiste à ne jamais le laisser mourir. La meilleure manière de s’y prendre est de lui permettre de revivre en vous. Pour ce faire, il faut parler de lui à ses proches, continuer à faire les choses que vous faisiez ensemble ou adhérer à ses principes de vie et les combiner aux vôtres. L’accomplissement d’un projet qui le tenait à cœur peut également être gratifiant. Ces idées permettent de se remettre de la mort d’un proche.