La disparition d’un militaire est une période éprouvante, à la fois pour sa famille et pour la Nation. Pour le remercier de son dévouement et du sacrifice qu’il a fait, il va de soi qu’on lui rende un dernier hommage digne de ce nom. Une mention « Morts pour la France » est également ajoutée à l’État civil du défunt, qu’il soit décédé pendant la guerre ou après. À l’annonce du décès, un accompagnement psychologique est mis en place par un élu local, une assistante sociale ainsi que des personnes proches de la famille. Les cérémonies funéraires du militaire sont ensuite organisées par l’État, par le régiment auquel il appartient, et éventuellement par sa famille.
Organisation de funérailles militaires
Sur décision du président de la République, une cérémonie d’hommage national se tient à l’hôtel des Invalides. Des représentants de l’État (notamment le Premier ministre et le ministre des Armées), les frères d’armes du défunt ainsi que sa famille y sont présents. L’organisation des obsèques est à la charge de l’État.
Avant d’atteindre l’hôtel des Invalides, le cortège funéraire passe par le pont Alexandre III selon le plan Hommage décidé par le général Bruno Dary en 2011.
Une fois arrivés sur les lieux, le président de la République prononce un discours pour remercier le défunt de son engagement pour la patrie. Il remet aussi des médailles à titre posthume. Ensuite, les ministres présents et les frères d’armes du défunt prononcent quelques mots. Enfin, les membres de la famille prennent la parole pour partager leur souffrance, dire adieu à leur bien-aimé, et remercier ceux qui sont venus les réconforter. Pour clore la cérémonie de funérailles militaires, les drapeaux sont levés, et les militaires présents jouent l’hymne national la Marseillaise.
Selon les organisateurs, une cérémonie peut aussi être prévue dans le régiment auquel appartenait le soldat. La famille peut également organiser des funérailles civiles ou religieuses après la cérémonie à l’hôtel des Invalides et celle au régiment, cette fois-ci à ses frais.
L’inhumation ou la crémation des militaires
La famille du défunt choisit entre inhumation ou crémation, sauf si le soldat en a pris la décision de son vivant. Deux choix sont également proposés à la famille pour le lieu de l’inhumation : sépulture privée ou sépulture militaire perpétuelle.
Dans le cas d’une sépulture privée, les frais de transport, de creusage de la fosse et d’inhumation sont pris en charge par l’État. L’entretien de la sépulture, que le défunt soit inhumé seul ou dans une concession familiale, revient à la famille.
Si la famille opte pour une sépulture militaire perpétuelle, l’État endosse tous les frais liés à l’inhumation et à l’entretien de la sépulture. C’est également lui qui décide de l’aspect visuel de la sépulture, mais la famille a le choix sur la stèle. Celle-ci peut être une croix chrétienne, une stèle musulmane, une stèle israélite, ou une autre dans la catégorie « autres confessions et sans religion ». La famille ne peut décorer la nécropole qu’avec des fleurs fraîches, qui seront retirées dès les premiers signes de flétrissement. Il est à noter qu’aucune autre personne ne peut être inhumée dans la sépulture militaire perpétuelle, aux côtés du militaire disparu.
Quel que soit le choix du lieu d’inhumation décidé par la famille, celle-ci ne pourra pas revenir en arrière.
Si vous prévoyez d’organiser une cérémonie funéraire civile ou religieuse, nous vous conseillons de confier l’organisation des obsèques, les soins de conservation, le transport du corps et autres à une entreprise spécialisée. Vous pourrez ainsi faire votre deuil et vous recueillir sans vous tracasser des organisations. L’équipe des pompes funèbres Sébastien, située dans le Morne-des-Esses, se tient à votre disposition et à votre écoute pour vous accompagner dans cette rude épreuve. Elle fait également preuve de sérieux et de professionnalisme. Pour alléger vos responsabilités et obligations, elle s’occupe pour vous de toutes les démarches administratives.