Le procédé d’inhumation change et évolue avec le temps. Les défunts ont une place importante dans notre vie, raison pour laquelle nous édifions de magnifiques sépultures en leur honneur. De nouvelles techniques de décomposition ont vu le jour ces dernières années. Des méthodes plus écologiques et respectueuses du sol dont la cryomation. Qu’en est-il réellement de ce procédé ?
La cryomation : tout sur le sujet
Quels que soient les préparatifs et les pratiques funéraires que vous choisissez, le message à véhiculer reste toujours le même : honorer ses dernières volontés. Cependant, des recherches ont montré que les méthodes d’inhumation ou de crémation présentent des effets indésirables pour le sol et l’atmosphère :
- Inhumation : pollution des nappes phréatiques ;
- Crémation : rejet de substances nocives dans l’atmosphère.
Les nouvelles formes de sépultures du 21ème siècle
Il existe aujourd’hui de nouveaux moyens d’honorer les morts tout en préservant la nature. Ces techniques sont moins polluantes. Pourquoi ? En voici les raisons :
- Un meilleur respect de la dignité du corps humain ;
- Une attention plus respectueuse envers le défunt ;
- Un recueillement plus sain pour la famille et les proches du défunt ;
- Une durabilité optimale ;
- Un meilleur impact écologique ;
- Une absence de pollution pour la sécurité et la santé de tous ;
- Une méthode plus économique.
La cryomation
La cryomation est un procédé qui consiste à plonger le corps d’un défunt dans de l’azote liquide à une température avoisinant les -200° C. Cette technique permet de casser délicatement les parties du corps humain afin de les réduire en poussière. La personne en charge de la cryomation n’est pas ainsi exposée directement aux particules de l’opération.
La poussière peut être ensuite disposée dans une urne, dans un cercueil ou répandue en mer.
NB : La cryomation est encore en phase expérimentale pour le moment.
La cryogénisation
Vous ne devez pas confondre la cryomation avec la cryogénisation qui consiste à conserver le corps et les organes vitaux, en retirant tout le sang, à une température négative. Cette pratique est faite dans l’espoir d’une réanimation future.
Les autres types de sépultures
Il est nécessaire de vous faire connaître toutes les autres modalités de sépultures pour vous donner une idée de ce qui se fait aujourd’hui et élargir vos horizons de connaissance pour l’avenir.
L’aquamation
L’aquamation est une des nouvelles pratiques d’incinération développées en ce moment. Cette technique fait appel au principe de combustion par l’eau. Le corps du défunt est donc dissolu dans un milieu aquatique comme au début de sa vie au sein du liquide amniotique.
Pour ce faire, le corps est immergé plusieurs heures dans un mélange d’eau et de solutions alcalines pour accélérer le processus de décomposition du corps. Seul le squelette sera épargné lors de cette opération. Celui-ci sera ensuite réduit en poussière et remis à la famille du défunt.
La promession
La technique de la promession ou yophilisation consiste à refroidir le corps humain à une température -18° C durant 10 jours. Une fois cette étape terminée, le corps est refroidi de nouveau à une température de -196° C dans de l’azote liquide afin de le rendre friable.
Par la suite, le corps est réduit en poussière sur une table vibrante. Tout corps ou résidus métalliques seront récupérés via un aimant.
L’humusation
L’humusation est un procédé qui ne nécessite ni l’utilisation d’un cercueil ni un processus de crémation. Le principe est simple, le corps du défunt est enveloppé dans un linceul biodégradable afin qu’il puisse être en contact direct avec la terre. Le but est de former une butte végétale tout autour du corps.
Les micro-organismes présents dans le sol infiltreront le corps en l’espace d’un an pour le transformer en humus.