À la suite du décès d’un proche à l’étranger, il faut effectuer rapidement son rapatriement pour qu’il puisse être enterré sur sa terre natale. Pour certains, c’est une coutume ou une obligation d’ordre religieux. Pour d’autres, il s’agit d’un souci financier, car un enterrement dans un autre pays coûte cher. Dans tous les cas, le rapatriement funéraire est un processus qui doit suivre plusieurs démarches. C’est pourquoi, il est vivement conseillé de faire appel à une entreprise de pompes funèbres pour le réaliser.
Les démarches administratives
Le rapatriement de corps doit se conformer aux législations du pays de départ. De même, les conditions de transport doivent obéir aux règlements internationaux, en particulier sur le plan sanitaire.
Ainsi, pour rapatrier un corps, il est nécessaire de présenter une demande auprès des autorités concernées. Pour ce faire, certains documents sont obligatoires :
- Le certificat et l’acte de décès (auprès de la mairie du lieu du décès)
- L’avis de non-contagion et le certificat de non-épidémie (auprès de l’Agence Régionale de Santé)
- L’autorisation de scellement du cercueil
- Le contrat obsèques ou l’assurance en cas de décès
Il est à noter que les démarches administratives nécessitent l’intervention d’une entreprise de pompes funèbres comme ACF SUD Assistance Conseil Funéraire en Martinique. Elle propose l’organisation des funérailles, la rédaction du contrat funéraire et le rapatriement en cas de décès en pays étranger.
Le transport du corps
Que ce soit pour un transport terrestre ou aérien, il est indispensable de respecter les mesures sanitaires concernant le transport du corps.
La mise en bière
La mise en bière est indispensable pour éviter que le corps ne se dégrade pendant le transport. La mise en bière est réalisée par des professionnels de l’hôpital si le décès a eu lieu dans un établissement hospitalier.
Par contre, si la personne est décédée à domicile, il revient à l’entreprise de pompes funèbres de la réaliser.
La mise en cercueil dans le cadre d’un rapatriement doit faire l’objet d’une attention particulière, notamment au niveau des normes sanitaires obligatoires.
Si le transport se fait par voie aérienne, l’épaisseur requise pour un cercueil est de 22 mm pour un transport international selon le lieu ou le pays où aura lieu de l’enterrement ; 18 mm pour une durée de transport inférieur à 2 heures ou à 4 heures avec des soins de conservations spécifiques.
Par ailleurs, la mise en cercueil doit obtenir une autorisation particulière auprès des autorités locales (mairie, préfecture ou du consulat). De même, le transport doit se faire uniquement dans un cercueil plombé. Il s’agit d’un cercueil en métal fermé hermétiquement par une résine spécialisée, on parle également de soudage à froid. Une enveloppe hermétique est également placée dans le cercueil sous le capitonnage.
Le transport d’une urne funéraire
Transporter une urne funéraire représente une alternative moins contraignante au rapatriement du corps. Cette option est choisie lorsque la famille souhaite incinérer le corps et ramener les cendres au pays d’origine.
Les documents nécessaires pour le transport d’une urne depuis l’étranger
Pour transporter une urne, il est indispensable de fournir les documents suivants :
- La copie de l’acte de décès de la personne
- Le passeport orignal du défunt ou une photocopie certifiée par la mairie de la localité concernée
- Le certificat attestant que la personne en question n’est pas morte d’une maladie contagieuse.
Le cas du transport en avion
Il est également possible de transporter une urne funéraire en avion. Dans ce cas, il est indispensable de prévenir la compagnie aérienne. En effet, les mesures diffèrent d’une compagnie à une autre. Pour certaines, le transport en cabine est autorisé à condition de respecter les dimensions exigées et de faire preuve de discrétion vis-à-vis des autres passagers. Pour d’autres, seul le transport en soute est autorisé.